Petit matin chagrin..

Offrir une fleur
Pour toi mon coeur
Pour voir ton visage radieux
Dans ce ciel devenant plus bleu....

Ouvrir les yeux
Sur un ciel déjà bleu
Une tasse de café fumant
Les derniéres traces d'une nuit bien trop courte
S'estompent peu à peu
Et déjà se sentir bien seule.....

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Quel bonheur mon ange
ton message me réchauffe le coeur
ta tendresse me boulverse
te rencontrer est à ce jour
la plus belle chose qui me soit arrivée.....

Arava a écrit:Ouvrir les yeux
Sur un ciel déjà bleu
Une tasse de café fumant
Les derniéres traces d'une nuit bien trop courte
S'estompent peu à peu
Et déjà se sentir bien seule.....

Revenir à la réalité,
distribuer réconfort et sourire
prendre la main de ceux qui en ont besoin
réchauffera mon coeur
et lorsque les ombres de la nuit
déploieront leurs ailes
je te retrouverais "mélancolie"....

assis sur son rocher
l'homme solitaire
perdu dans ses pensées
souvent se l'imagine
cette femme qui obsède ses nuits
son corps d'homme sait qu'il la désire
mais son coeur de solitaire lui interdit
alors seulement de loin il la regarde
un fantasme secret
pour le moment elle demeure....

Arava a écrit:assis sur son rocher
l'homme solitaire
perdu dans ses pensées
souvent se l'imagine
cette femme qui obsède ses nuits
son corps d'homme sait qu'il la désire
mais son coeur de solitaire lui interdit
alors seulement de loin il la regarde
un fantasme secret
pour le moment elle demeure....

comme chaque jour ce matin, il partira
pour une longue journée de travail
quelques heures qui laisseront son esprit
calme et reposé
mais le soir revenus,
assis pres du feu, il retrouvera sa solitude
doucement elle reviendra le hanté
esperant sans se l'avouer
qu'un jour peut etre....

Le regard vide sur un verre plein, une vie entière devenue rien
Les cris, les rires de quelques autres ne seront plus jamais les siens
Il est là, seul au comptoir, éclairé par une lueur avare
Celle de son cigare épuisé qui fond en fines traces de moire
Il passe toutes ses nuits ici, il est comme l’enfant du pays
Tout le monde le croise d’un coup d’œil mais personne ne s’approche de lui
D’ailleurs il préfère qu’on l’ignore, il n’aime pas trop être entouré
Même pour les beaux yeux d’une femme, il ne voudrait se retourner.
Sa femme à lui s’en est allée, plus loin plus haut, vers les blancs cieux
Elle le laisse seul, orphelin, veuf avant même de devenir vieux
Il se dit qu’elle va revenir et rallumer de son sourire
Les rues pavées de ce village que ses pas foulent en longs soupirs.
Et lorsqu’il rentre tôt le matin, il pose un baiser sur sa bouche
De grands yeux noirs sur la photo, mais un drap blanc près de sa couche
Il pleure de n’avoir pas été le premier des deux à partir
Et d’être aujourd’hui le dernier à s’encombrer de souvenirs.

De mes lévres, j'effacerai les ratures
De tes froids hivers, tu en oubliras les traces
Fondra la glace et s'écouleront les mots purs
Comme l'eau d'un torrent que la montagne enlace

A l'océan de tes yeux je mettrai le feu
Je serai celle qui te prendra par la vie
T'inondera en flux et reflux merveilleux
Telle une vague sur ton coeur anéanti